Le blog d'Agnès

Voilà que le jardin, après avoir bien porté ses couleurs automnales, se prépare à l’hiver. Les matins frileux de gelées blanches se donnent en spectacle.

Il y a 2 semaines, les rosiers avaient encore quelques bourgeons et fleurs, ou bien avaient gardé leurs feuilles, histoire d’être encore un petit peu en été.

Les parterres avant semblent à présent bien nus de leurs petites fleurs, bien que les mufliers (gueules de loup) et cyclamens soient toujours en fleur. Malgré le froid matinal, les hortensias ont du mal à hiberner.

Bravant le froid qui régnait, un des pieds de bidens a pu être nettoyé et déplacé, permettant un petit désherbage dans le jardin d’Ariane.

Les pots et jardinières profitent encore de la lumière du jour et du soleil bien présent. Les fraisiers déterrés, en vue de refaire la bordure, et mis en jardinière ont été placés contre le muret de la terrasse avant afin de les protéger au mieux des vents du nord qui sévissent en cette saison.

La coriandre semée en octobre, le pétunia qui a poussé cet été grâce au vent et les roses trémières mises en terre aussi cet été suivent leur petit bonhomme de chemin.

Pendant que les vers de terre travaillent pour nous et naturellement la terre, le nandina fait ses fruits, le noisetiers ses châtons et les arbres et arbustes préparent leurs bourgeons qui exploseront au printemps.

Le froid et la saison avancée n’empêche pas des champignons de se montrer et quelque sauvage de bien vouloir fleurir encore.

Le pentas et les fuchsias ainsi que les géraniums ont eu leur coupe d’hiver et sont logés dans le garage, tandis que le fuchsia magellanica Ricatonii, déplacé, a été protégé avec de la sciure. En effet, n’ayant pas fait le trou assez profond, le pied, pourtant enveloppé de terre, se retrouve hors sol.

Mais depuis quelques jours, l’hiver est arrivé, enveloppant le jardin et les champs d’un manteau bien blanc.

Soleil et sécheresse ont eu raison sur le jardin durant ce mois d’août 2009. La terre, très dure, ne peut absorber correctement le peu de pluie qu’il y a eu et l’arrosage quotidien nécessaire.

Malgré tout, les surprises ne manquent pas.

Pandant que le parterre avant gauche a abandonné les pensées à leur triste sort, de l’autre côté, les impatients, gueules de loup et hortensias continuent de vivre, tout en laissant une petite place à une gueule de loup jaune, arrivée par le bon plaisir d’une butineuse ou d’un oiseau. Les pétunias ont accueilli temporairement un champignon, une amanite semble-t-il.

Le long du pignon sud, le pétunia est toujours là aussi, grandissant à souhait entre les dalles et la bordure de l’allée, pendant que les balsamines, après une très belle floraison, finissent leur saison.

Les belles de nuit, comme leur nom l’indique, ne fleurissent qu’en fin de journée, lorsque l’ombre des arbres les cache du soleil couchant. Fuchsia ou bicolore, c’est un émerveillement quotidien.

Les dahlias ne cessent de fleurir, tout en prenant leurs aises.

Un peu partout dans le jardin, les hibiscus explosent de leurs fleurs allant du rose au violet. Même dans son pot, un des rejets prend la peine de faire quelques boutons floraux.

Le nandina, dans sa jardinière, a mis beaucoup de temps à laisser des petites fleurs blanches et jaunes s’ouvrir. Autant les boutons étaient là longtemps, autant les fleurs ont été éphémères.

Les rosiers, très peu taillés cette année et, paradoxalement, peu malades (marsonia), fleurissent par à-coups, tous en même temps, laissant un peu de verdure sans mélange de couleurs.

Côté potager, bien que mal préparé et pas entretenu, nous avons tout de même pu profiter de quelques courgettes, aubergines, concombre, sans oublier les indispensables salades et tomates.

Quant aux fruits, ils continuent leur mûrissement pour l’automne. Les poiriers ayant eu une taille très sévère l’hiver dernier donnent, de fait, beaucoup plus de poires. Le grand pommier et le noisetier sont un peu épuisés et subiront leur taille l’hiver prochain.

En terre et en pot, nous pouvons tout de même profiter de la charmante floraison des fuchsias magellanica Ricatonii, Holly’s Beauty et Tamar.

Dans le Jardin d’Ariane, les cosmos ayant fini leur saison foisonnante, les bidens continuent de s’étaler tandis que les lys et glaïeuls prennent le relais.

Au fond du jardin, le yucca, un peu nettoyé, nous promet une floraison magnifique et surprenante.

Les petits animaux, comme sauterelle et abeille, égaillent le jardin par leur présence et bourdonnements.

Sur un fond de ciel orageux, le champ voisin laisse apparaître les couleurs dorées de l’après-moisson tandis que les tournesols, au loin, se laissent griller par le soleil d’août.

Les nuits et aurores sont fraîches. Les arbres, fatigués par la sécheresse, se préparent activement à l’arrivée de l’automne.

Malgré les pluies et orages intervenus ces derniers temps, le jardin s’installe et s’épanouit.

Le nandina prépare la floraison et le potager est définitivement installé pour la saison : les tomates et autres légumes ne vont pas tarder à arriver. Les pommes et poires qui commencent à grandir avant d’entamer le processus de mûrissement nous promettent une belle saison.

Côté pignon sud de la maison, la bordure s’étoffe. Les lys, dahlias et iris grandissent, tandis que des balsamines et des lupins ont pris leur place. Les tulipes finissent leurs provisions pour l’hiver.

La coriandre, en pot, en profite pour monter.

Devant la maison, des gueules de loup ont pris place entre les impatients et les hortensias qui nous annoncent aussi une belle floraison. Ces derniers ayant pris de l’ampleur, les pétunias ont été déplacés de l’autre côté des tulipes.

En pleine floraison, la famille des rosiers s’est étoffée d’un rosier Chacok qui a été placé derrière un hibiscus, le long de l’escalier.

C’est au niveau d’un espace que je vais désormais appeler « le jardin d’Ariane » que les plus gros travaux ont été faits, grâce, notamment, à de généreux dons.

Pour mémoire, à cet emplacement, il y avait deux buis qui ont été déplacés, et sont restés un forthysia et un rhododendron.

Il y a quelques temps, j’avais planté deux cosmos, dont un commence à fleurir, des lis et un bégonia bulbeux, notamment.

Depuis, les ont rejoint une anémone du Japon (près du rhododendron), deux pieds de cosmos jaunes et un rosier Crystal Palace Poulrek.

La nature étant beaucoup plus forte que l’être humain, des fleurs et plantes sauvages poussent avec plaisir sur les abords du grillage et sur le tas de terre, près du compost.

La chaleur étant fatiguante pour un animal paresseux comme le nôtre, Centrino profite de la fraîcheur de la terre et de l’ombre offerte par les thyas pour y faire des siestes, sans même prendre la peine d’avoir un œil sur ce que nous faisons.

Pendant ce temps, le champ du voisin laisse son colza reprendre une autre couleur jaune.

Le temps s’accélère. Entre pluie, orages et soleil, douceur et chaleur, le temps est propice à une croissance de plus en plus rapide des plantes, fleurs et arbres.

Les pétunias, plantés en terre complètement fermés, entre des tulipes et les hydrangéas, se sont ouvertes montrant ainsi un coloriage original.

Les rosiers ont explosé faisant apparaître des bords noirs surprenants et laissant échapper des senteurs qui annoncent l’été.

Les tritomas nous montrent leurs fleurs éphémères. Pendant que certaines déclinent, d’autres sont en train de pousser.

Le fuchsia magellanica Ricatonii continue de bien pousser, tel un buisson prenant ses aises. Cet arbuste me laisse toujours surprise de sa capacité à repartir malgré la taille très sévère et malvenue à l’automne et un hiver extrêmement rigoureux et inhabituel.

Le coin potager s’agrandit. Pendant que les petites fraises se colorent de rouge pour le plaisir de nos papilles, les laitues arrivent à maturité et des aubergines leur tiennent compagnie.

Dans le nouveau carré, des plants de tomates, concombres et courgettes ont été installées.

Loin du potager, des champignons poussent sur le bord de l’allée dénonçant, certainement, les souches d’arbres qui ne seraient pas décomposées.

Les poiriers, stériles l’année dernière et taillés également très sévèrement à la fin de l’automne, nous promettent malgré tout quelques fruits. D'ailleurs, notre girouette y veille.

Sur les dahlias, des criocères se sont offert une orgie.
 

Le colza a complètement abandonné son tapis d’or, en échange le soleil nous offre le sien sur un fond de nuages orageux.